06/07/2012
LE FEMINISME, UN MODELE DE SOCIETE
A l’occasion de la deuxième édition des rencontres d’été des Féministes en mouvements qui se dérouleront à Evry les 7 et 8 juillet et dont nous nous réjouissons, le Front de Gauche d’Evry réaffirme sa position par rapport au féminisme dans une ville où la situation féminine comme à l’image de notre pays est dégradée.
20 % des familles monoparentales avec enfants sur 22 sont à la charge unique des femmes dont les revenus sont en moyenne 40 % plus bas que ceux des hommes. Elles sont particulièrement touchées par le chômage et lorsque elles travaillent le sont trop souvent avec des emplois précaires et sous-rémunérés.
Le féminisme, un modèle de société
On peut se réveiller chaque jour en se disant que ça va plutôt pas si mal dans notre société : le féminisme a permis de gagner de nombreuses luttes, l’égalité entre les femmes et les hommes est inscrite dans notre constitution de 1936, la parité en politique a été actée en 2000… Pourtant si on y regarde de plus près l’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être acquise dans de nombreux domaines de la société (travail, famille, économie, politique). Des inégalités criantes continuent d’exister en direction des femmes.
Ces inégalités sont intrinsèquement liées au modèle patriarcal de notre société qui tente en permanence d’isoler tous les problèmes sociaux et qui met en lumière sa détermination à nous imposer une vision du monde et de la société. Ce modèle crée les conditions sociales qui déterminent le rôle et la place que chacun(e) joue et qui favorisent l’inégalité entre les femmes et les hommes, comme si l’égalité n’était pas une lutte idéologique, un combat politique, un choix de société. Ces rôles imposés par l’organisation patriarcale de la société enferment aussi bien les femmes que les hommes dans un système pyramidal où la règle de mise est celle du plus fort.
Passer des droits aux faits
Pour le Front de Gauche, le féminisme fait partie d’un modèle de société que nous revendiquons mais est aussi un combat politique que nous menons en permanence.
Nous réaffirmons l’importance d’un ministère des droits des femmes et de l'égalité doté de moyens et appuyé par des délégués (e)s interministériel(le)s chargé(e)s de la mise en œuvre de l’égalité sociale et économique entre les hommes et les femmes. En effet, les inégalités subies par les femmes sont bien le fruit d’une construction sociale et non de leur appartenance à un sexe comme certains conservateurs et défenseurs du patriarcat veulent nous le faire croire.
L’égalité entre les femmes et les hommes pourra devenir une réalité dès lors que nous nous seront débarrassés du patriarcat pour construire une société plus juste et plus égalitaire entre les femmes et les hommes, la question des femmes doit ainsi se trouver au cœur du système politique.
DECLARATION DU FRONT DE GAUCHE EVRY
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02/07/2012
BRIGNOLES : LE FN BATTU, LE COMMUNISTE ELU, UNE VICTOIRE HAUTEMENT SYMBOLIQUE !
Pierre Laurent et Harlem Désir ont fait part de leur satisfaction après l’élection, ce dimanche, du maire communiste de Brignoles au second tour de l’élection cantonale partielle qui l’opposait au candidat FN Jean-Paul Dispard.
Le Secrétaire National du Parti Communiste voit dans la victoire de Claude Gilardo face au candidat frontiste ce dimanche 1er juillet « #HYPERLINK "http://www.humanite.fr/fil-rouge/election-de-claude-gilardo-dans-le-var--symbole-de-la-lutte-contre-le-fn-pierre-laurent"un symbole de la lutte contre le FN » et la preuve que, face au danger que représente l’extrême droite, « l’union de toutes les forces de la gauche est la garantie de la victoire ». Une « victoire des républicains » dont s’est également réjoui le numéro deux du PS, Harlem Désir, qui a félicité « chaleureusement » le nouveau conseiller général.
Le candidat du Front de Gauche a remporté de 13 voix son duel face à Jean-Paul Dispard, dont l’élection en 2011 avait été invalidée pour « irrégularités ». Il était arrivé en tête au premier tour avec 40% des suffrages contre 34.9% pour le candidat du Front National, et bénéficiait du soutien de l’ensemble de la gauche mais pas de celui de l’UMP. Aux dernières législatives pourtant, socialistes et communistes avaient appelé à voter UMP pour faire barrage au FN, mais la droite a décidé une fois de plus d’appliquer dans le Var la règle du « ni-ni », et a refusé tout désistement républicain.
Une « attitude détestable » qui « en dit long sur les passerelles désormais bien visibles entre l’UMP et le FN », estime Pierre Laurent, qui célèbre donc la « très belle victoire » de Claude Gilardo malgré la persistance de l’UMP à refuser toute différenciation entre extrême gauche et extrême droite. Harlem Désir qualifie quant à lui d’« irresponsable » ce « manque de courage » du parti dirigé par Jean-François Copé.
Article publié par l’Humanité
Faire barrage à l'extrême droite»
Dimanche dernier, Gilardo qui contrairement à 2011 avait rassemblé toute la gauche, est arrivé en tête avec 39,6% des suffrages, devant Dispard qui totalisait 34,9%.
La candidate UMP, Annie Giusti, n'a pas pu se maintenir au second tour malgré un score de 25,4%, en raison du très faible niveau de participation qui ne lui a pas permis d'atteindre la barre des 12,5% des inscrits. Le vote de deuxième tour de ces électeurs était donc la clé de ce dimanche.
Un enjeu incertain puisque Giusti s'est refusée à toute consigne de vote. «Les votes extrêmes n'ont pas de place dans un débat démocratique. Je ne peux appeler à voter ni pour l'extrême gauche, ni pour l'extrême droite», a-t-elle expliqué.
Devant cette situation, Harlem Désir, le numéro deux du PS, est venu, la semaine dernière, soutenir le candidat de gauche. Il a appelé les électeurs de droite à «faire barrage à l'extrême droite dans le canton de Brignoles».
Il n'était pas sûr qu'il soit entendu sur ces terres favorables à la droite où 58,06% des électeurs avaient voté pour Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle et à 60,54% pour l'UMP Josette Pons lors des législatives. Dispard espérait un bon report des voix sur lui: «Les électeurs UMP ne veulent plus d'un maire communiste et Gilardo a fait le plein des voix de gauche au premier tour».
Article publié par le Figaro
19:40 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, pcf, pierre laurent, parti socialiste, front de gauche, fn, jean-françois cope, var, brignoles, harlem désir | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
27/06/2012
MIKIS THEODORAKIS REPOND AUX INSULTES DE COPE
Le mucisien et compositeur grec réagit dans l'Humanité contre la campagne de l'UMP faisant de lui un antisémite.
«Je suis grec et fier de l’être, car nous sommes le seul peuple en Europe qui, pendant l’occupation allemande (1941-1944), non seulement n’a pas exercé de poursuites contre les juifs mais, au contraire, les a aidés à vivre et à survivre avec tous les moyens dont nous disposions.
À l’époque, j’étais moi-même partisan de l’Armée populaire de libération et je me souviens que nous avions pris sous notre protection de nombreuses familles de juifs grecs, que nous nous sommes souvent battus contre les SS pour les sauver et beaucoup d’entre nous l’ont payé de leur vie.
Plus tard, j’ai composé le cycle Mauthausen que, notamment en Israël, l’on considère quasiment comme un hymne national. J’ai ressenti une des plus grandes émotions de ma vie quand, dans les années 1980, il m’a été accordé de diriger cette œuvre sur le site du camp de concentration de Mauthausen, tout d’abord chantée en grec par sa première interprète, Maria Farantouri, puis en allemand par Gisela May, et en hébreu par la chanteuse israélienne, Elinoar Moav. Je l’ai dirigée une fois encore sur ces lieux et, depuis lors, l’œuvre enregistrée est diffusée sans interruption sur le site du camp.
En 1972, j’ai bravé le boycottage européen et j’ai donné des dizaines de concerts en Israël, des moments que je qualifierais d’historiques en raison des liens d’amour mutuel qui nous unissaient.
À cette même époque, Yigal Allon, alors vice-premier ministre du gouvernement israélien et ministre de l’Éducation et de la Culture, m’a confié une première mission, celle de transmettre un message de paix à Arafat au nom de son gouvernement. C’est dans cette intention que je l’ai rencontré à Beyrouth et, à cette occasion, j’ai donné une conférence de presse dans une salle. Un groupe de fanatiques palestiniens avait décidé de m’abattre, car il me considérait comme un complice des juifs. C’est Arafat lui-même qui me l’a dit le lendemain avec, à ses côtés… le groupe de mes assassins en puissance. Qu’est-ce qui m’a sauvé ? Mon amour authentique pour les deux peuples martyrs : les juifs et les Palestiniens.
“Quand on t’a entendu pendant la conférence de presse, m’ont-ils dit, on a compris que nous nous trompions.” Qu’est-ce que j’avais dit au cours de la conférence de presse ? “Le conflit qui vous oppose ne sera pas résolu par les armes, mais par la compréhension mutuelle. De l’autre côté, il y a des hommes ordinaires qui vous ressemblent, simples et travailleurs, capables d’aimer et qui, comme vous, aiment leur famille et leur pays. C’est eux que vous devez trouver, parce que c’est avec eux que vous pourrez vivre dans la paix.”
Arafat m’a dit : « Tu as chanté les juifs et tu as eu raison, car ils sont, eux aussi, un peuple tourmenté. Comme nous. Alors, s’il te plaît, écris une chanson pour nous aussi…” C’est ainsi que j’ai écrit aussi un chant pour le peuple palestinien qui est devenu son hymne national.
Bien plus tard, à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à Rabin (Israël) et à Arafat (Palestine), l’Orchestre symphonique d’Oslo avec, en soliste, l’interprète finlandaise Arja Saijonmaa, a joué Mauthausen en hommage à Israël et le chant que j’avais composé, reconnu comme hymne national, en l’honneur du peuple palestinien. Ce moment symbolique suffit à démontrer la place que j’occupe dans l’esprit et dans les cœurs des deux peuples.
Je suis souvent allé en Israël, en Palestine et au Liban, et c’était chaque fois la paix, l’amitié, la coexistence et la coopération entre ces deux peuples martyrs qui occupaient mes pensées. En tant que Grec, je me sens proche d’eux, comme si nous appartenions à la même famille. Et pourtant, pour certains fanatiques, d’un côté comme de l’autre, je suis la cape rouge agitée devant le taureau. Pourquoi ? Parce que j’ai la franchise et le courage de dire la vérité et de la dire même dans la gueule du loup. Ainsi, quand je suis en Palestine, je m’exprime ouvertement et publiquement contre les fanatiques qui me haïssent et, quand je suis en Israël, je fais de même en critiquant tout aussi ouvertement et publiquement les fanatiques qui, en raison de la diaspora juive présente dans tous les pays du monde, ont la possibilité de transformer leur haine en venin et en mensonges monstrueux.
Dans mon opéra les Métamorphoses de Dionysos (dont j’ai écrit aussi le livret), il y a une scène où des juifs sont déportés par des SS dans des camps d’extermination. Il s’agit d’un moment crucial de l’œuvre, d’une condamnation du nazisme qui dévoile d’une façon très humaine l’affliction psychique et intellectuelle que je ressens devant les souffrances des juifs.
D’ailleurs, la dénonciation du racisme et la défense de ses victimes ont guidé mes décisions et mes actes tout au long de ma vie. Une vie jalonnée de poursuites qui m’ont souvent poussé jusqu’au seuil de la mort.
Donc, me qualifier de raciste et d’antisémite n’est pas une simple calomnie, mais l’expression de la pire bassesse morale, issue le plus souvent de cercles proches d’organisations et d’individus opérant dans la mouvance du néonazisme et auxquels la crise a permis de relever la tête pour nous menacer et – incroyable, mais vrai – nous accuser, eux, d’antisémitisme en utilisant un arsenal de mensonges et de déclarations insidieuses !
Il suffit de dire, par erreur manifeste, dans une interview de trois heures, “antisémite” au lieu d’“antiraciste”, et on s’empare d’une seule et unique phrase dont on isole un mot, brandi comme un étendard, tout simplement pour servir l’intention de m’incriminer. Depuis combien d’années était-on aux aguets pour une simple erreur ? Le mot “antisémite” correspond-il vraiment à ce qui suit ? “J’aime le peuple juif avec lequel nous avons vécu et souffert en Grèce pendant des années et je hais l’antisémitisme.” Je suppose que mes différents ennemis se sont bien gardés de citer ces paroles. Et pourtant, c’est exactement la phrase que j’ai prononcée. Ce n’est pas quelque chose que je viens d’inventer, après-coup, en guise d’alibi. Il en est ainsi, et il est facile de le prouver de façon incontestable en écoutant toute la phrase, exactement comme je l’ai prononcée et non pas en la tronquant comme l’ont voulu mes adversaires.
Peut-être va-t-on se demander pourquoi et comment certains persistent à vouloir discréditer un ami si fidèle d’Israël et des juifs et tentent de me faire passer à tout prix pour un antisémite? (De qui parle-t-on ? De quelqu’un qui a connu les sous-sols de la Gestapo pour les sauver !)
Toutefois, la réponse est finalement simple : beaucoup de mes amis juifs sont d’accord avec moi. Certains sont d’accord avec moi, même s’ils vivent en Israël, donc dans la tourmente quotidienne des événements. Alors, si les simples citoyens du peuple d’Israël entendent mes idées, telles qu’elles sont réellement exprimées, ils “risqueraient” (selon mes ennemis, bien sûr) d’être d’accord avec moi, en pensant que la solution du problème ne se trouve pas dans la violence et les armes, mais dans la coexistence et la paix. Ce qui ne plaît pas du tout à mes adversaires car, bien sûr, j’ai – à plusieurs reprises – totalement désapprouvé la politique de l’État d’Israël et j’ai exprimé ce désaccord avec force et de la façon la plus claire et la plus catégorique (comme je le fais toujours). Pour ne pas courir le risque que ces citoyens se rangent à mes opinions, ils ne doivent pas les entendre. Et quelle est la meilleure et la plus sûre façon de procéder pour arriver à ses fins ? Eh bien, leur tactique habituelle : me coller “l’étiquette” d’antisémite, de sorte qu’aucun juif, où qu’il se trouve, ne veuille plus entendre non seulement mes idées, mais même mon nom.
Et maintenant, particulièrement en France – où brusquement on “s’est souvenu” d’une interview donnée il y a environ un an et demi –, il existe, de toute évidence, une autre raison : porter atteinte à la gauche. Leur prétendu “argument” est que son leader, Jean-Luc Mélenchon, me connaît et que, par conséquent… il a des amis antisémites ! Toutefois, la vérité – malheureusement pour eux – est évidente et je pense que tout homme animé de bonnes intentions peut s’en rendre compte.
Donc, même si après la lecture de ce qui précède, certains persistent encore à me faire passer pour quelqu’un que je n’ai jamais été et que, bien sûr, je ne suis pas, le doute n’est plus permis. Tout est fait sciemment pour servir d’autres finalités, car ma foi inébranlable dans la paix et la coexistence des deux peuples martyrs, juif et palestinien, en dérange plus d’un. »
Athènes, le 15 juin 2012
(Traduit du grec par Arlette Manoli)
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25/06/2012
UN GROUPE FRONT DE GAUCHE A L'ASSEMBLEE NATIONALE
Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) portera la voix du Front de gauche et des députés ultramarins dans la nouvelle Assemblée nationale.
Comme sous la précédente législature, il s’agira d’un groupe technique constitué de deux composantes autonomes: celle du Front de gauche et celle des Ultramarins. Il sera présidé par André Chassaigne."
Ce groupe est donc composé des dix députés du Front de gauche: François Asensi (Seine-Saint-Denis), Alain Bocquet (Nord), Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis), Jean-Jacques Candelier (Nord), Patrice Carvalho (Oise), Gaby Charroux (Bouches-du-Rhône), André Chassaigne (Puy-de-Dôme), Marc Dolez (Nord), Jacqueline Fraysse (Hauts-de-Seine), Nicolas Sansu (Cher). Cinq députés ultramarins les rejoignent: Huguette Bello (La Réunion), Alfred Marie-Jeanne (Martinique), Jean- Philippe Nilor (Martinique), Gabriel Serville (Guyanne), Bruno Nestor Azerot (Martinique).
Pour André Chassaigne, l’existence, dès le début de cette nouvelle législature, d’un tel groupe est vital, car « il y aura des textes importants dès le mois de juillet » sur les questions sociales comme budgétaires, et « nous voulons les faire évoluer, les muscler. Il nous faut être opérationnels », poursuit-il. Chose impossible si les députés Front de gauche sont sans groupe et siègent donc comme non-inscrits car, alors, leur temps de parole serait plus que limité.
André Chassaigne a précisé ce que sera l’attitude des députés du Front de gauche dans cette nouvelle majorité. « Nous ne nous considérons pas comme des opposants de gauche, on ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades dans les jambes des ministres de ce gouvernement », affirme-t-il d’emblée.
« Considérant que la réussite du changement, donc de la gauche, est conditionnée par la mise en œuvre de réformes courageuses, par le refus de l’austérité », l’action des députés Front de gauche « sera constructive avec la volonté de déplacer le centre de gravité vers la gauche ». Ni « opposition stérile » ni « repli idéologique », mais démarche « constructive faite d’amendements pour améliorer tout ce qui peut l’être, et de propositions législatives ».
18:48 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chassaigne, front de gauche, député, groupe, assemblée nationale | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
20/06/2012
La Fête de l'Humanité 2012, une Fête pour le changement
La prochaine Fête de l’Humanité se tiendra quatre mois seulement après qu’une majorité de notre peuple ait décidé de tourner la page du pouvoir sarkozyste. Elle va donc constituer un événement déterminant de débats et d’actions pour que la gauche réponde aux espoirs qui viennent de se lever.
En même temps, comme chaque année, elle va être un formidable espace d’art et de spectacles vivants, de concerts avec Patti Smith, New Order, Hubert-Félix Thiéfaine, Peter Doherty, Bénabar, Shaka Ponk et bien d’autres, de gastronomie, de sport, de théâtre, d’humour avec François Morel, d’actualité littéraire et philosophique où seront convoqués Rousseau, Victor Hugo, Marx, Aragon.
Sa préparation avec la diffusion du bon de soutien et sa tenue vont participer d’une dynamique populaire, sociale et culturelle, indispensable pour créer les conditions permettant au nouveau pouvoir de résister aux multiples pressions de la droite et de l’extrême-droite, du monde de la finance, des institutions européennes qui redoublent d’efforts pour accentuer l’austérité sur les peuples, pendant que les banques se gavent de la création monétaire de la Banque centrale européenne.
L’enjeu est décisif.
Dans le prolongement des campagnes électorales présidentielles et législatives, la préparation de la Fête que nous entamons va être l’occasion de centaines de milliers de rencontres, de discussions sur les conditions de la réussite d’un changement progressiste.
La Fête elle-même sera marquée par de grands débats sur les questions posées à nos concitoyens : la nature des crises actuelles et les chemins pour en sortir ; le rejet de l’austérité comme moyen d’en sortir ; le travail comme un droit garanti pour toutes et tous ; la formation, l’éducation ; la recherche comme investissement prioritaire pour l’avenir ; les efforts à déployer pour impulser une solidarité des peuples et des forces progressistes européennes afin de transformer l’Europe ; les enjeux d’une métamorphose écologique de la planète ; les services publics comme patrimoine commun pour l’accès de tous à l’intégralité des biens publics.
La Fête sera le lieu de rendez-vous de tous les salariés et des élus qui agissent contre la désindustrialisation, pour la vie des territoires et pour une sécurisation du travail, se conjuguant avec la formation et la recherche, l’innovation.
Au sortir de cette longue séquence électorale, les participants à la Fête, les militants, débattront des causes de la crise démocratique, des moyens de faire reculer l’extrême-droite et des initiatives à déployer pour que le Front de Gauche franchisse une nouvelle étape de sa maturation afin d’être mieux perçu comme efficace et utile à la réussite du changement.
Une nouvelle fois, notre Fête sera celle de la solidarité internationale, avec tous les peuples en lutte pour leur liberté, pour leur émancipation. Les voix des peuples arabes comme celles de la jeunesse québécoise ou de différents pays européens, ou encore le combat des Palestiniens en quête de leur Etat, pourront s’y faire entendre pour construire de nouvelles solidarités.
Les forces progressistes s’y rencontreront pour débattre des chemins de la transformation sociale et écologique de la planète.
Nous y fêterons le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, notamment à travers une belle exposition d’artistes contemporains et lien avec l’Institut du Monde Arabe, et aussi le trentième anniversaire, triste et effroyable, des massacres de Sabra et Chatila.
Plus que jamais, la Fête de l’Humanité va faire vivre l’aspiration à la justice, à la solidarité, à la fraternité et à un monde commun, sans armes et sans guerre, cheminant vers le progrès social et écologique.
Comme chaque année, les efforts militants pour diffuser le bon de soutien donnant droit à l’entrée de la Fête vont être le moyen de multiples dialogues, d’initiatives d’action ou festives pour la réussite des changements attendus.
De plus, les vignettes diffusées et payées au journal sont un moyen pour lui de faire face à ses besoins financiers.
Ensemble, avec la Fête de l’Humanité, impulsons le mouvement pour une dynamique du changement à gauche.
20:18 Publié dans Fête de l'Huma 2012, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, front de gauche, fête de l'humanité 2012 | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
19/06/2012
A EVRY, AVEC LE FRONT DE GAUCHE !
Les résultats des élections présidentielles et législatives confirment le Front de Gauche comme la deuxième force politique de Gauche sur notre ville et sur l'ensemble des deux élections nous placent devant le Front National avec un score moyen de 11 %. Nous remercions tous les Evryens qui nous ainsi exprimés leur confiance.
Nous mesurons aussi en même temps la responsabilité nouvelle que nous devons ainsi assumer, conscients également de la diversité des idées et du combat du Front de Gauche, force nouvelle née d’un projet commun porté par des partis, des mouvements, des individus venus d’horizons et d’histoires différents.
Nous plaçons plus haut que tout, les valeurs de justice sociale et de lutte contre les discriminations. Les élus communistes du Front de gauche du conseil municipal d‘Evry et à l‘échelle de la communauté d‘Evry porteront ces valeurs dans le cadre des prérogatives locales , et soutiendront des revendications fortes comme le SMIC à 1700 €, l’interdiction des licenciements boursiers, la contestation de cette Europe du fric insolent.
A Evry, une des villes les plus jeunes de France, nous considérons que le droit au logement, à l’emploi, à la formation, à l’éducation, au travail constituent des priorités absolues.
Nous resterons vigilants à propos de la politique que mènera le nouveau gouvernement et le Président de la République en restant autonome et également force de propositions pour assurer un changement positif dans l’intérêt des habitants et des principales préoccupations exprimées notamment pour l’emploi, pour le pouvoir d’achat, la santé, l’éducation, le logement, la laïcité, la planification écologique et la sauvegarde de notre planète…
Claudette Chaduteau, Diaz Diego, Christian Pigaglio, Elise Yagmur
Notre blog :
http://pcfevry.hautetfort.com/
Notre adresse mail : pcfevry@gmail.com
Article publié dans le bulletin municipal de la ville d'Evry.
Photos Jackie Corbel, Daniel Montre
10:24 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : evry, pcf, front de gauche, elise yagmur, christian pigaglio | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
13/06/2012
MERCI !
Nous remercions chaleureusement les 2648 électrices et électeurs (7,8 %) qui se sont portés sur notre candidature le 10 juin.
Le Front de Gauche est grâce à ce très bon score la 2ème force à gauche dans la circonscription.
Dans toutes nos villes, nous progressons de manière considérable par rapport aux élections législatives de 2007.
Tout le long de notre campagne, nous avons pu mesurer sur le terrain les souffrances, parfois l’exaspération, mais aussi l’espoir que ça change vraiment. Voilà ce que montrent le fort taux d’abstention et l’ampleur du score de la gauche partout en France.
Pour que ça change vraiment, soyez persuadés que chaque voix en faveur du Front de Gauche comptera pour l’avenir. Fort de ce résultat dans la circonscription, nous serons demain plus forts pour exprimer ensemble nos exigences : augmenter les salaires, baisser les loyers, donner les moyens à l’Hôpital public de fonctionner, accorder le droit de vote aux résidents étrangers, changer les institutions pour redonner le pouvoir au peuple.
Le Front de Gauche est un mouvement nouveau, ouvert à toutes celles et ceux qui sont convaincus que pour réussir, la gauche doit s’attaquer aux puissants et aux marchés financiers en affirmant clairement que l’austérité n’est pas la solution. L’alternative reste à construire en France et en Europe, à partir de l’exigence citoyenne, avec des pratiques et des idées nouvelles.
Aujourd’hui, deux candidats peuvent se maintenir pour le second tour dans notre circonscription : le candidat du PS arrivé en tête, Manuel Valls, et la candidate UMP Cristela De Oliveira.
Nous appelons les électeurs à se mobiliser maintenant pour battre la droite comme nous l’avons déjà fait à la présidentielle.
C’est tous ensemble que nous parviendrons à placer l’Humain d’abord. Dès demain, vous pouvez compter sur nous.
Ulysse Rabaté - Elise Yagmur.
16:44 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche, Législatives Evry-Corbeil | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : front de gauche, elise yagmur, ulysse rabaté, législatives | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |